jeudi 24 juillet 2014

Lugares y formas de poder

Lugares y formas de poder LES FORMES DU POUVOIR Le pouvoir est au centre de la vie politique mais il concerne aussi la sphère économique, religieuse, privée, le monde du travail…Cette notion doit permettre de s’interroger sur ce qu’est le pouvoir, sa légitimité, son organisation et ses limites. On pourra aborder les questions suivantes : exercice du pouvoir et intérêt collectif ; pouvoir et contrepouvoir ; abus et vacance du pouvoir ; formes et figures de résistance ; représentations… La répartition du pouvoir : les influences réciproques entre pouvoir central et pouvoirs locaux La répartition des pouvoirs : source d’équilibre ? Le pouvoir politique peut être plus ou moins décentralisé : certaines décisions sont alors prises à l’échelle des régions, des provinces… qui font partie d'une plus grande entité mais gardent un certain degré d'autonomie. L’organisation politique de l’Espagne : un équilibre en tension entre pouvoir central et communautés autonomes. Les rivalités entre le pouvoir central et les communautés autonomes les plus fortes économiquement : Cataluña, País Vasco… Les velléités d’indépendance de ces régions. Le cas de Gibraltar : un enjeu de pouvoir entre deux nations. Ceuta, Melilla : quelles relations avec le pouvoir central espagnol ? Le poids des ONG dans les décisions politiques : les ONG et la prise en charge de la pauvreté en Espagne, leur rôle dans la lutte contre l’austérité pour sortir de la crise… Les pouvoirs agricoles : au Mexique, en Andalousie… La figure du cacique en Espagne dans la première partie du XXème siècle, le système du latifundio… Les organisations locales (citoyennes, paysannes, syndicales…) : le sous-commandant Marcos, los quinceemes, los yayosflautas… DELIBES M., Los santos inocentes, 1981 (film, 1984) ROMERO L., El cacique, 1963 ALEGRÍA C., El mundo es ancho y ajeno, 1941 GALEANO E., Las venas abiertas de América Latina, 1971, Espejos, 2007 Articles dans El pais.com : noticias sobre gibraltar ; Gibraltar, Maruja Torres, El País, 27.IX.2012 Sites des ONG : www.guiaongs.org / www.quinceeme.org/ www.ondacero.es/julia-en-la-onda/yayoflautas-gente-quiere-estar-nosotros_2012031300187.html Les régimes totalitaires en Amérique Latine, en Espagne. La figure du dictateur, le « caudillo » : pouvoir, abus de pouvoir, propagande et manipulation Comment ont vécu et vivent les sociétés dans ce cadre politique ? Comment collaborent-elles avec cette forme de pouvoir ou au contraire s’y opposent-elles ? Comment s’installe la dictature ? Les stratégies utilisées pour conserver un pouvoir absolu : culte de la personnalité, propagande idéologique, répression, censure… Franco, Fidel Castro, Videla, Pinochet… Frontière entre démocratie et pouvoir absolu : Juan Perón, Hugo Chávez… Le retour à la démocratie : des modèles différents de transition (Espagne, Chili, Argentine). ASTURIAS M. A., El Señor Presidente, 1946 GARCIA MÁRQUEZ G., El otoño del patriarca, 1975 VARGAS LLOSA M., La fiesta del chivo, 2000 ALLENDE I., De amor y de sombra, 2002 (cf. adaptation cinématographique) CERCAS J., Soldados de Salamina, 2001 MÉNDEZ A., Los girasoles ciegos, 2004 DÍAZ ETEROVIC R. et MUÑOZ VALENZUELA D., Cuentos en dictadura, 2003 SACHERI E. A., La pregunta de sus ojos, 2009 (film: El secreto de sus ojos de J.J CAMPANELLA) Film : COSTA GAVRAS, Missing, 1982 Film : HAMPTON C., Missing Argentina, 2003 Film : VARGAS F., El violín, 2006 Les religions et le pouvoir : soutien ou figure de résistance ? Le rôle joué par l’église catholique durant la période des dictatures en Amérique Latine (la teología de la liberación), durant la dictature franquiste : deux positionnements différents. Le rôle social de l’Eglise. Les Jésuites et leur rôle dans l’évangélisation des terres conquises en Amérique Latine. SENDER R., Réquiem por un campesino español, 1960 Site el rincón del vago : article de Eva Bellver sur la teología de la liberación Film : JOFFÉ R., Mission, 1986 Education et pouvoir Quel rôle joue l’éducation dans la transmission d’une idéologie ? Dans les pays dits totalitaires, l'idéologie, la pensée politique est de façon explicite celle de l'école : il y existe une orthodoxie dont le système scolaire est l'instrument avoué. On pourra aussi voir comment l’instruction favorise l’émancipation et la résistance. La politique éducative cubaine : éduquer dans l’idéologie dominante, el sistema nacional de educación Les contenus des manuels scolaires et la transmission de l’idéologie dominante durant l’époque franquiste : l'image de la famille, de la femme, l’exaltation des valeurs patriotiques et religieuses… La formation des élites : une façon de reproduire et de conserver le pouvoir ? L’université, les académies militaires, la mili… L’éducation : apprentissage de la liberté, source d’émancipation (éducation des filles dans l’Espagne du XXème, marche vers la parité…). SOPENA MONSALVE A., El florido pensil, Memoria de la escuela nacional católica, 1994 (œuvre adaptée au théâtre par la troupe basque Tanttaka, 1996 et au cinéma par Juan José Porto, 2002). ÁLVAREZ PÉREZ A., El parvulito, Enciclopedia Álvarez, (réédition: 1998) BELLI G., El pergamino de la seducción, 2005 MUÑOZ MOLINA A., Ardor guerrero, 1999 Film : GUZMÁN URZÚA C., El telón de azúcar, 2006 (documentaire sur l’éducation à Cuba) Film : RULFO J.C., ¡De panzazo!, 2012 (documentaire sur l’éducation au Méxique) LA RÉSISTANCE AU POUVOIR La légitimité du pouvoir est régulièrement remise en question, ce qui engendre des réactions d’ordre politique, social, artistique, qui sont autant de manifestations de cette remise en cause. Les contrepouvoirs En démocratie, ils sont prévus par les institutions (pouvoir législatif et judiciaire). S’y ajoutent les contrepouvoirs politiques, sociaux et médiatiques qui permettent d’exprimer la diversité de la société civile et prennent souvent une forme collective, parfois celle d’une lutte violente. Le pouvoir des médias : un quatrième pouvoir (voir ci-dessous : Le pouvoir des medias). Le pouvoir de l’opinion publique, un nouveau contre-pouvoir ? Comment l'opinion publique s'empare-t-elle d'un objet de revendication ? Quel impact peut avoir la médiatisation de ces mouvements ? Le phénomène des indignados en Espagne, au Venezuela… Les universités et la remise en cause de l’ordre social : la classe étudiante possède-t-elle un potentiel politique ? La movilización estudiantil de 2011-2012 au Chili qui remet en question le système éducatif du pays ; le Movimiento Estudiantil Venezolano, né suite à la fermeture par le gouvernement d’H. Chavez de Radio Caracas Televisión (RCTV)… Le pouvoir des juges (procès des généraux argentins, procès de Pinochet, le cas du juge Garzón). L’anarchisme, le rôle des syndicats : la Confederación Nacional del Trabajo depuis la Première République jusqu’à la Transition. La répression syndicale et la clandestinité durant l’époque franquiste. Les nouvelles luttes contre l'impérialisme économique : les « indignés », les indigènes équatoriens contre les entreprises pétrolières, la population de Cochabamba contre l'exploitation de l'eau… Le séparatisme : les nationalismes basque (HB, Bildu) et catalan (CiU, ERC), le Movimiento Nación Camba de Liberación (Bolivia), les revendications du peuple Mapuche (Argentine, Chili)… La dérive vers le terrorisme : ETA, les FARC, le Sentier Lumineux…etc. ALCARAZ F., Tiempo de ruido y soledad, 2012 BELLI G., La mujer habitada, 1988 CARPENTIER A., El acoso, 1956 VARGAS LLOSA M., La ciudad y los perros, 1963 ATXAGA B., El hombre solo, 2006 MENA M., Días sin tregua, 2006 SAVATER F., Perdonen las molestias, 2000 Film : Courtois M., El Lobo, 2004 Film : http://cinemania.es/actualidad/especiales/10247/la-historia-de-eta-en-20-peliculas www.rtve.es/noticias/cronicas/reportajes/historia-eta (série de 4 reportages sur ETA) www.lemondediplomatique.cl/Chile-2012-el-movimiento.html web : Asociación de Víctimas del Terrorismo (AVT) De l’esclavage à l’indépendance des colonies: résister au pouvoir pour conquérir sa liberté et maîtriser son destin Comment les esclaves (cimarrones…) d’abord victimes de la domination espagnole s’affranchissent-ils progressivement et deviennent-ils acteurs des mouvements d’indépendance ? Le rôle des Libertadores dans les processus d’indépendance : J. Martí, Tupac Amaru, S.Bolívar, A.J. de Sucre… CARPENTIER A., El reino de este mundo, 1949 (reedité 2003) BARNET M., Biografía de un cimarrón, 1968 VÁZQUEZ-FIGUEROA A., Manaos, 1975 ALLENDE I., La isla bajo el mar, 2009 PIGNA F., Libertadores de América, 2010 PÉREZ F., El ojo del canario, 2009 web : Chercher : Los esclavos africanos en el Nuevo Mundo, Omer Freixa (universitaire argentin) web : Reportage www.rtve.es/alacarta/ ¿te acuerdas? Esclavos www.rtve.es/alacarta/ En Portada: La lucha contra la esclavitud / Chile: ríos de vida, ríos vendidos LE POUVOIR DES MÉDIAS Les médias ont une influence importante sur les décisions politiques. Qu’ils servent le pouvoir en place, œuvrent à la défense de la démocratie ou qu’ils constituent un contre-pouvoir, leur pouvoir ne cesse de s’accroître. Le pouvoir des médias : information, désinformation, manipulation Le traitement de l’information peut-il être objectif ? L’information peut-elle avoir un rôle positif (dénonciation des abus, etc.) ? Quelle est la limite entre information et désinformation, information et manipulation de l’opinion publique ? Les médias peuvent-ils préserver leur indépendance ? Le rôle des médias dans l’échec du 23-F en Espagne… H. Chávez et les médias, le rôle de la propagande dans son maintien au pouvoir… Les médias cubains et la censure, les journaux et émissions satiriques… Quels sont les liens entre les milieux influents (lobbying, monde des affaires, monde politique, monde des narcotrafiquants…) et les médias ? Le rôle et le poids des réseaux sociaux, nouveaux supports de diffusion de l’actualité, dans la hiérarchisation et la transmission des informations. Le traitement d'une information selon les médias, institutionnels ou alternatifs : presse, radio, télévision, internet. SEPÚLVEDA L., Historias de aquí y de allá, 2010 www.alopresidente.gob.ve : un exemple de propagande au Venezuela www.desdecuba.com Portail du journalisme cubain et plus particulièrement le blog de Y. Sánchez Le journaliste, un homme de pouvoir ? Le journaliste et l’opinion publique. Quelles sont les règles déontologiques du métier de journaliste ? Le journaliste exerce-t-il un pouvoir sur l’opinion publique ? Peut-il jouer le rôle de contre-pouvoir ? Dans quelle mesure les journalistes, grands reporters, photojournalistes -témoins des conflits (attentats, régimes autoritaires, mouvements de révolte populaire, narcotrafics…)- renforcent-ils par leurs choix éditoriaux la mise en concurrence des sources d’information (télévision, radios, presse écrite payante ou gratuite, télévision, radio sur Internet…) ? Le journaliste doit-il céder à la tentation permanente du scoop, doit-il répondre aux attentes de l’opinion publique pour faire de l’audience ? Tout doit-il/peut-il être montré au nom du droit à l’information ? GABILONDO I., El fin de una época, 2011 (réflexion sur l’évolution du métier) DI CANDIA C., Oficio de periodista, 2012 (célèbre journaliste uruguayen) TORRES M., Mujer en guerra, 1999 SANCLEMENTE J., Tienes que contarlo, 2012 BAILY J., El huracán de tu nombre, 2004 Reportage : www.tomalatele.tv/ in Varios ; Getafe negro – El periodismo es una novela negra Site reporteros sin fronteras: http://es.rsf.org/colombia.html www.rtve.es/noticias/20100526/portada-maldito-oficio/332933.shtml Le pouvoir mis en scène La « peopolisation » du monde politique tend à remplacer les symboles impersonnels et les idées abstraites. Quelle place ce phénomène, lié à l'utilisation croissante des moyens de communication de masse, occupe-t-il par rapport à des « mises en scène » plus traditionnelles telles que les discours ou les débats entre adversaires politiques ? Les discours politiques : la rhétorique du pouvoir. Le dernier discours de S. Allende, 11 septembre 1973, la « déclaration » du roi J. Carlos durant la nuit du 23-F 1981, les discours de Fidel Castro, l’utilisation de l’image et des mots par Hugo Chávez… L’utilisation de l’image… La frontière entre vie publique et vie privée : l’instrumentalisation de la vie privée au service du pouvoir ou au contraire comme obstacle au pouvoir : l’image de la monarchie en Espagne, Evita Perón,… VALDÉS Z., La nada cotidiana, 1995 Chercher sur le site www.retoricas.com , radiocable.com : « retórica discurso político » Débats télévisés sur les sites www.rtve.es / www.telecinco.es : émission: El gran debate www.foto-campua.com/ (photographies de la famille royale) ARTS ET POUVOIR De tous temps les arts ont permis de représenter et de symboliser le pouvoir et ont ainsi contribué à sa légitimité ou à sa contestation posant la question du statut de l’artiste: témoin, complice ou critique ? Il sera intéressant aussi de s’interroger avec les élèves sur la nécessité de l’engagement de l’artiste (cf. l’art pour l’art) Lieux de pouvoir : l’architecture au service du pouvoir. Au long de l’histoire, les « puissants » ont souhaité matérialiser leur pouvoir, qu’il soit politique, économique ou religieux, par le biais de l’architecture Le reflet de la puissance politique : le Real Alcázar de Séville, la Alhambra et le palais de Charles Quint construit dans son enceinte, el Escorial, les Palacios Reales en Espagne, el Valle de los Caídos, les palais présidentiels en Amérique Latine… L’architecture coloniale, un urbanisme dynamique pour asseoir la puissance de l’état dans le Nouveau Monde : la ville, construite sur les cendres des civilisations précolombiennes, abritait les pouvoirs politique et religieux des vice-royautés. Sortes de « villes nouvelles », elles reproduisaient le modèle des villes espagnoles dans l’Amérique coloniale : plazas mayores ou palais des vice-rois… México, Lima, Cuzco, les maisons des Indianos comme reflet de réussite sociale à la fin du XIXème et au début du XXème. Architecture et puissance économique et financière Espagne-Amériques : à Séville, la Torre del Oro, la Casa de Contratación… les gratte-ciel dans les capitales économiques : Torre España, Torre Caja Madrid, la Torre de cristal, la Puerta de Europa (Madrid) ; la Gran Torre Santiago (Chile), la Torre Repsol-YPF à Buenos-Aires… La Plaza Mayor, centre du pouvoir politique dans la ville espagnole et latino-américaine, organisation reprise dans les missions jésuites, la puerta del Sol à Madrid… Les églises et cathédrales, symboles des pouvoirs religieux : la grande mosquée de Cordoue, la cathédrale de Séville et la Giralda, la cathédrale de Saint-Domingue, celles de Mérida ou Puebla (Mexique), symboles du renforcement du pouvoir de l’église lors de la colonisation. MONTANER J.M., Arquitectura y política – Ensayos para mundos alternativos, 2011 (essai) PÉREZ REVERTE A., El pintor de batallas, 2006 CORRAL LAFUENTE J.L., El número de Dios, 2004 CARRANZA A. et MARTÍN E., La clave Gaudí, 2007 Film : GUERÍN J.L., En construcción, 2001 (Espagne) Film : PERELMAN P., Archipiélago, 1990 (Chile-España-Francia-G.B) Film : LOMBARDI F.J., Caídos del cielo, 1989 (Pérou-Espagne) Œuvres des architectes JOSÉ RAFAEL MONEO, A. GAUDÍ… www.arquitecturaenred.com/ www.arquine.com : site mexicain consacré à l’architecture et au design (revue et télévision) www.plataformaarquitectura.cl/ : site chilien consacré à l’architecture, nombreux courts-métrages. www.patrimonionacional.es Arts et propagande : les arts au service du maintien du pouvoir en place. La propagande utilise l’architecture, la musique, la peinture, le cinéma, la photographie…pour faire l’apologie des idéologies totalitaires et de leurs leaders Quels sont les liens entre art et représentations du pouvoir ? Quels sont les enjeux de ces représentations : faire connaître ? Présenter ? Glorifier ? Immortaliser ? Comment l’art peut entrer en résistance ? L’art officiel : les représentations artistiques officielles de ceux qui incarnent le pouvoir (tableaux, photos, affiches, statues, films, …). Les portraits équestres des rois (Velázquez…). Les effigies de F. Franco, élément fondamental de la propagande franquiste. La récupération des symboles nationaux par le franquisme : le Cid, Saint-Jacques, les Rois Catholiques… Comment le pouvoir utilise-t-il les artistes et leurs œuvres à des fins politiques ? Comment les artistes représentent-ils le pouvoir, les faits marquants et les puissants ? Des représentations officielles aux caricatures, aux pamphlets, aux parodies (cf. ci-dessous : créer et résister…). Utiliser l’art au service du pouvoir : architecture… Le héros récupéré et médiatisé à des fins idéologiques : les figures du Che ou d’Evita Perón, l'image de Fidel Castro… NERUDA P., Canto general, 1950 VALDÉS Z., La ficción Fidel, 2008. FORTES S., Esperando a Robert Capa, 2009. QUINO, Potentes, prepotentes e impotentes, 1989 VELÁZQUEZ, GOYA….JOSÉ AGUIAR, CARLOS SÁENZ DE TEJADA… RIVERA, SIQUEIROS, OROZCO… www.uv.es/imagengc/articulos/La%20construccion%20de%20un%20mito.pdf (LLORENTE HERNÁNDEZ A., La construcción de un mito. La imagen de Franco en las artes plásticas) www.bibliotecavirtualdeandalucia.es/catalogo/consulta/registro.cmd?id=1016232 (revue de la Phalange espagnole, Vértice) www.foto-campua.com/ (site de photographies de J. Demaría Campúa) Créer et résister ? Les contre-pouvoirs artistiques : utiliser les arts pour manifester une contestation sociale Les artistes et les régimes répressifs. Comment les artistes luttent-ils à visage découvert ou dans l'ombre, au milieu de la dictature ou en exil ? Comment les artistes parviennent-ils à contourner la censure (Delibes, Cela, Blas de Otero en littérature, Carlos Saura au cinéma, etc.). Quelles formes peuvent prendre ces œuvres ? Murales, pamphlets, poèmes, romans, nouvelles, dessins de presse, chansons… Comment ces artistes deviennent-ils porte-parole de leur communauté ? Défenseurs d'un engagement politique et/ou social ? Silvio Rodríguez, Lila Downs, Ángel Parra, J. M. Serrat…, les mouvements musicaux Nueva Trova à Cuba et Nueva canción, Festival de la canción comprometida (Chili), la poésie sociale en Espagne (G. Celaya, B. de Otero…). ROSSIF F., Mourir à Madrid, 1963 (documentaire) SAURA C., Ana y los lobos, 1973; Mamá cumple cien años, 1979 www.rtve.es/alacarta/ ¿Te acuerdas? : “El Guernica” regresa a España LANGUE ET POUVOIR Langue et pouvoir. Nebrija, auteur de la célèbre Gramática Castellana (1492), écrivait: «Siempre la lengua fue compañera del imperio. Y de tal manera lo siguió: que justamente comenzaron, crecieron y florecieron. Y después junta fue la caída de entrambos» La langue sert-elle au rayonnement du pouvoir ? Peut-elle être élément de résistance ? Est-elle un moyen de conquête ? La langue espagnole est-elle hégémonique ? La place qu’elle occupe dans le monde est en effet nuancée par celle qu’elle occupe par exemple sur le web, largement dominée par la langue anglaise. Le développement de la langue espagnole sur le territoire nord-américain. Le rôle de la langue espagnole lors de la colonisation. La disparition ou l’assimilation des langues indigènes est-elle un facteur de développement de la langue espagnole ? L’exemple de la création des universités aymaras. L’interdiction des langues régionales sous la dictature franquiste : la langue utilisée comme instrument du pouvoir, comme matérialisation de l’idéologie dominante. Le dynamisme actuel des langues régionales -ou des langues indiennes- comme symbole de l’opposition au pouvoir central. http://utupakkatari.edu.bo/ www.casamerica.es www.rae.es http://elpais.com/tag/boom_latinoamericano/a/ POUVOIR ET MÉMOIRE La récupération de la mémoire historique. Quels sont les enjeux de la récupération de la mémoire historique dans les sociétés des anciens régimes dictatoriaux des pays de l’aire hispanique ? Les processus collectifs engagés pour accepter ou rejeter le passé, les débats que cela engendre et les réponses des états : lois d’amnistie, ley de memoria histórica, les procédures judiciaires, les débats de société… Quel rôle jouent les lieux de mémoire ? Les lieux, places et monuments au fil de l'histoire évoluent: les lieux associés à l'oppression d'un régime deviennent des lieux de recueillement, de lutte, de recherche, de « recompilation » de la mémoire des victimes et des oubliés (La ESMA, El valle de los Caídos, Puerta del Sol, Plaza de Mayo, stade de Santiago, prison de Carabanchel…). VARGAS LLOSA M., Conversación en la catedral, 1969. UMBRAL F., Trilogía de Madrid, 1984 Film : PUENZO L., La historia oficial, 1985 Film : SOLANAS F., La dignidad de los nadies, 2005 Film : 23-F la película, 2010 Film : Teleserie Canalargentina: Volver a nacer, 2012 Film : COIXET I., Escuchando al juez Garzón, 2011 www.memoriaabierta.org.ar/camino_al_museo3.php www.madres.org/navegar/nav.php Approfondissement… Art et engagement : l’art doit-il nécessairement être une arme ? L’engagement est-il un devoir pour l’artiste ? L’art ne peut-il pas s’abstraire du contexte du pouvoir ? Les grandes figures de lutte dans la poésie : B.DE OTERO, G. CELAYA, M. HERNÁNDEZ, Á. GONZÁLEZ,… dans la peinture : E. ARROYO, A. TÀPIES, A. SAURA... Les artistes non engagés : JORGE GUILLÉN, VICENTE ALEIXANDRE… L’abstraction en peinture : MIRÓ… MUÑOZ MOLINA A., La noche de los tiempos, 2009 GARCÍA MONTERO L., Mañana no será lo que Dios quiera, 2009 (biographie romancée de Ángel González) Discours de G.GARCIA MÁRQUEZ, La soledad de América Latina, prononcé lors de la réception du prix Nobel de littérature en 1982. Discours de M. VARGAS LLOSA lors de la remise du prix Nobel de littérature en 2010. Ministère de l’éducation nationale, DGESCO Langues vivantes, Espagnol –. Cycle terminal –. Gestes fondateurs et mondes en mouvement http://www. eduscol.education.fr/ressources?LV?cycle?terminal

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